LE CARNET : S comme stéthoscope

Coucou me revoilà... non pas encore lui ! Et si. Non, pas possible ! Et si. Non, pas possible ! Et si. Possible. Je débute mon alignement de mot.
Histoire de vous mettre au parfum, chaque "Le carnet" débutera par un petit chapitre intitulé "Feedback". À quoi sert ce petit chapitre ? À rien. C'est tout simplement un petit retour sur les commentaires que le monde (donc vous, donc merci à vous, donc n'hésitez pas à continuer) pourrait laisser sur le précédent "Le carnet". Je ne vais quand même pas faire un feedback sur les commentaires de ce post... je ne suis pas devin.

FEEDBACK 1:
Mon premier et heureux gagnant c'est le cher... Konnichiwa. J'espère que le cher ne te dérange pas. J'espère que le tutoyement ne te dérange pas. J'espère que je ne te dérange pas. J'espère que j'espère bien. J'espère...
Je reviens sur cette chose «N'oublie pas qu'on ne voit que les bonnes pubs qui sortent des autres pays,...». Heu ! C'est que... normalement quand on veut chercher à faire une sorte de comparaison entre des publicités venant de deux pays distincts, il faut peut-être commencer par comparer des publicités de même qualibre. Non ? Vous en pensez quoi les enfants ? Personne ne tombera d'étonnement si je me permet de dire qu'aucun territoire est à l'abri de la mauvaise publicité. Dans le dernier post, je me suis donné la peine de vous faire comprendre que j'ai eu la possibilité de voyager un peu et donc de voir de mes propres yeux ce qui se fait comme "merde locale". À merde égale, certain s'en sorte mieux que d'autre. Tout cela pour dire que je ne n'oublie pas.

Bonne idée de faire un «festival international de mauvaise pub»

Au sujet de la publicité de Burger King, voici l'info.


FEEDBACK 2 :
Monsieur Anonymous (c'est fou comme il est partout celui-là... un très bon participant ou une très bonne participante) avait dit une chose assez magnifique «Mon avis pour la classifier : c'est de la pub de société, beaucoup d'interaction avec mr et mme tout le monde mixé avec du comique de mots.». Merci à toi, tu viens de me donner le sujet de mon post.

La société dit ça, la société fait ça, la société est ça, la société par ici, la société par là. La Société possède une notorité sans précédent. Madame Société doit être vraiment très riche. Il n'y a pas quelqu'un qui sait comment je peux faire pour obtenir un autographe de madame Société ? Je me demande bien qui est l'agence de publicité qui s'occupe de la campagne marketing de madame Société. Je vais essayer de découvrir l'histoire de cette entreprise. Sûrement quand cherchant dans un dictionnaire à la lettre S, je vais trouver quelque chose. À cela je vais ajouter une encyclopédie et pour parfaire le trio, je vais fouiner sur la toile électronique. Je ne vais pas faire de pomme C/pomme V de tout ce stock d'info que j'ai récupéré. Ça risque de lasser... il y en a un qui va s'endormir et baver sur son clavier, un autre un peu plus loin voudra se jeter dans le St-Laurent et un autre pervère, va s'appliquer à la recherche des textes originel. Par contre, je vais juste reprendre cette pseudo-définition : «Ensemble d'individus unis au sein d'un même groupe par des institutions, une culture, etc...». Cela me paraît assez clair. La société c'est [....].

- Mon tripe pour trouver le mot qui est entre crochet [....] - Pour trouver le mot, propose une lettre et ainsi de suite :
faux ,
faux ,
vrai, il y a un U,
faux ,
faux ( tu es nul),
vrai, il y a un O (tu veux peut-être savoir où il se place le O. Tu le mets... et puis merde, débrouille toi),
faux .
J'arrête le jeu là, tu es pendu et une vrai andouille. Pour t'aider : un point représente une lettre, et c'est un pronom personnel qui commence par la lettre N. Tu as trouvé ? Si c'est non, un autre indice : c'est exactement les mêmes lettres que "vous" sauf que la première lettre change. Si tu ne trouves toujours pas, va acheter un pistolet et tire toi une balle car tu es le roi des cons (je sais c'est encore de la vulgarité). Bonne chance quand même. Ne te loupe pas. Bonne chance pour ça aussi. - Fin du tripe pour trouver ça [....] -.

Avant de partir dans mon tripe, je disais que la société c'est [....] (parce que tu crois que je vais te donner la réponse... tu rêves). Je ne vois aucun intérêt à faire de la publicité de martien (à par peut-être sur Mars). De la pub de lunien n'a pas beaucoup plus d'intérêt... à moins qu'un drapeau est considéré comme un consommateur. Maintenant qu'on sait qui est qui, cherchons qui dit quoi.
La phrase que j'adore le plus c'est : «Ouais, mais c'est normal» et après cela, il arrive sa soeur «C'est la société qui est ainsi.». Il y a aussi son cousin «La société, on ne peut pas là changer.» C'est drôle comme genre de phrase ! L'esclavage n'est plus ce monde (ou alors différent), le droit de vote est aussi bien masculin que féminin, Leo Burnett met le côté émotionnel dans la publicité, Marcel Bleustein-Blanchet invente les commandites et la pub radio, Bill Bernbach crée la team créatif (vous savez, le truc avec un directeur artistique et un concepteur-rédacteur) etc... Tout ce qui est considéré comme normal devient avec le temps anormal. Les normalités se changent. Ma pêche à l'info me fais faire de magnifique trouvaille :
« Une fois que vous avez déterminé le contenu de votre message , c’est-à-dire le quoi dire, vous devez le dire d’une manière DIFFERENTE, et si possible comme cela n’a jamais été fait auparavant, mais ATTENTION, jamais aux dépends de l’acte de vente lui-même. » de Bill Bernbach.
«Finalement qu'est-ce qui compte le plus pour un homme digne de ce nom ? Les réussites ou les échecs ? Moi, je crois que ce sont les échecs, ou plutôt la façon dont on est capable de les surmonter.» de Marcel Bleustein-Blanchet.
Deux choses qui me conduisent vers un mot et un seul : créativité. Je suis vraiment désolé, la créativité ce n'est pas un monstre. Ce n'est pas un bidule de drogué. Ce n'est pas refaire le monde. Ça ne coûte pas plus chère et c'est accessible à tout le monde. Ça l'air merveilleux dit ainsi. Voilà comment je traduit le mot "créativité" : un processus de recherche pour trouver des solutions en prenant en considération TOUTES les contraintes et cela dans le but de tendre vers la solution la plus nouvelle.»

Je vais même me permettre de reprendre ce que Jean-Jacques Stréliski a écrit (Infopresse, sept. 2005, page 5) : «J'entends souvent ce commentaire sibyllin : «Moi, je comprends, bien entendu, mais notre groupe cible, elle, ne saisira pas bien.» C'est qui, la cible ? Tiens, bonjour M. et Mme La cible... Alors comme ça, on est une bande de gros épais qui n'entend jamais rien à rien ? C'est donc votre faute si on a de la pub de merde qu'on infantilise le message afin que vous puissiez le pogner malgré votre gros 34 de QI ?» J'adore cette façon d'écrire les choses. Je reste encore écroulé de rire à le lire et le relire.
Des excuses et encore des excuses. Au fond le but du jeu est de trouver l'excuse qui paraît la plus crédible (moi aussi j'ai mon excuse). Par exemple, «nous somme que 7 millions au Québec». Au niveau du graphisme, voici l'excuse qui me donne envie de vomir : du graphisme corporatif. On a trouvé un moyen de nommer les dépliants, les pochettes de presse et tout les types d'imprimés qui ne font que ressortir la même soupe... et en pub, on nomme ça comment ?

1 commentaire:

  1. Je répondrais bien plus longuement mais je dois t'avouer que je connais très peu la pub qui passe à la télé ici; j'écoute peut être 1 heure de télé par semaine max. Ca me frustre un peu d'attendre 20 minutes pour enfin voir une bonne pub a la télé alors j'écoute toutes mes pubs sur demande, sur AdForum et sur la cinémathèque en ligne des publivores

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