18 janvier 2005, page 12. Ma page préferée. Dès que j’ouvre mon Infopresse, je me précipite sur la chronique de Jean-Jacques Stréliski. Je dévore ses mots. Surtout cette jolie phrase en gras et en rouge : « En pub, le con, c’est toujours l’homme» et cela, au niveau international. Comme la pub pour la Peugeot 106 (magnifique annonce). On peut voir un homme accroché à la jambe de sa femme alors que celle-ci est au travail, à la gym etc… Le tout signé : «Les hommes sont vraiment fous de la voiture de leur femme.». Je doute que le contaire soit réalisable. En tout cas, actuellement le hasard faisant bien son travail, je tombe sur un livre de Maxime-Olivier Moutier titré «Pour une éthique urbaine». Je cite : «Quoi qu’il en soit, une fille, c’est souvent là pour faire en sorte que les gars soient moins niaiseux». C’est marrant mais je vois comme un rapprochement avec l’homme con.
Par manque de petites pièces et de billets, je n’ai pas eu l’occasion d’assister à la conférence intitulée «Les femmes, sait-on vraiment leur parler ?». Pas de problème, internet est là. Allant de surprise en surprise, j’apprends que 65% des femmes de plus de 35 ans décrivent la publicité auprès des femmes comme condescendante. Sûrement que l’homme veut encore exprimer sa virilité. Aucune idée. Par contre, je continue ma lecture. Cette fois-ci on me raconte que les femmes ont changé. 50% des 35-40 ans estime complétement dépassée la publicité qui leur est adressée. Changer vous dites ? On parle de féminisme, de plus en plus de femmes à des postes importants, de la parité salariale etc… Affirmer, ne serait pas plus judicieux ? Sujet épineux : l’homme vs la femme. Heureusement qu’on n’y rajoute pas les enfants. Je partage l’opinion de Jean-Jacques : «Ça me dérange un peu quand on trace des lignes trop nettes pour marquer ce qui distingue les femmes des hommes». À vous la parole...
Par manque de petites pièces et de billets, je n’ai pas eu l’occasion d’assister à la conférence intitulée «Les femmes, sait-on vraiment leur parler ?». Pas de problème, internet est là. Allant de surprise en surprise, j’apprends que 65% des femmes de plus de 35 ans décrivent la publicité auprès des femmes comme condescendante. Sûrement que l’homme veut encore exprimer sa virilité. Aucune idée. Par contre, je continue ma lecture. Cette fois-ci on me raconte que les femmes ont changé. 50% des 35-40 ans estime complétement dépassée la publicité qui leur est adressée. Changer vous dites ? On parle de féminisme, de plus en plus de femmes à des postes importants, de la parité salariale etc… Affirmer, ne serait pas plus judicieux ? Sujet épineux : l’homme vs la femme. Heureusement qu’on n’y rajoute pas les enfants. Je partage l’opinion de Jean-Jacques : «Ça me dérange un peu quand on trace des lignes trop nettes pour marquer ce qui distingue les femmes des hommes». À vous la parole...
3 commentaires:
Le blog se faisait le relais d'Isabelle Maher, Journal de Montréal, en novembre 2004 : voici le lien...
http://infopub.blogspot.com/2004/11/les-hommes-sont-traits-comme-des.html
Est ce que le nombre de femmes dans l'industrie de la pub est si important que cela crée en elles un sentiment MISANDRE (Qui n'aime pas les hommes) ?
Sans doute, faut il considérer également la place de la femme dans la réussite de la société québécoise et le retrait de l'homme face à ses responsabilités ?
Sans doute la révolution sexuelle et l'accés par les femmes à des postes autrefois réservés aux homme, est un retour de balancier auquel les hommes ne s'étaient pas préparés.
Toujours est-il que de considérer la femme comme une problématique de marché met plus l'emphase sur les différences et j'espére les voir s'estomper dans la compréhension et le respect des deux sexes.
Votre avis compte, une opinion la VOTRE ! Donner votre point de vue !
Lorsque l'on regarde le Code canadien des normes de la publicité à l'article 14 qui définit les descriptions et représentations inacceptables, on souligne que la publicité ne doit pas "tolérer quelque forme de discrimination personnelle que ce soit, y compris la discrimination fondée sur la race, l’origine nationale, la religion, le sexe ou l’âge" ou même "discréditer, dénigrer ou déprécier une personne, un groupe de personnes, tous faciles à identifier, ou tenter de le/les exposer au mépris public ou au ridicule".
On se demande pourquoi alors pourquoi certaines publicités qui portent un regard sévère sur les hommes ont été approuvées par les Normes canadiennes de la publicité.
La réponse se retrouve dans Les Lignes directrices sur la représentation des femmes et des hommes dans la publicité. En effet, le guide d'interprétation mentionne textuellement que "bien que les Lignes directrices portent à la fois sur les femmes et les hommes, certains articles visent plus particulièrement la représentation des femmes dans la publicité. Pourquoi? Parce que les hommes et les femmes ne courent pas les mêmes risques d'être représentés négativement".
Ces Lignes directrices ont été rédigées dans le but de venir en aide aux créateurs publicitaires pour qu'ils élaborent des images positives des hommes et des femmes. On remarque dans le rapport des plaintes que ces dernières viennent majoritairement pour ne pas dire exclusivement des femmes.
L'équilibre serait alors rétabli si les hommes acheminaient leur plainte aux normes canadiennes de la publicité en expliquant pourquoi la publicité suscite une préoccupation.
La ligne entre les hommes et les femmes est tracée parce les femmes veillent à ce que leur image soit intacte dans les publicités, peut-être que les hommes devraient en faire tout autant.
La pub et le droit, http://publiciteetdroit.blogspot.com
Si les hommes formulent moins de plaintes, faudrait alors supposer que leur zone de tolérance est plus élevé. À moins que...
Je viens de tomber sur une publicité pour le Centre des Sciences de Montréal.
La pub annoncait «Les mystères du sommeil»... Faut dire que c'est la femme qui passe pour une conne (je me sens obligé de m'excuser en disant «conne») dans cette annonce. Comme quoi chacun en aura pour son grade.
Ça me parait quand même plus facile d'insulter un homme quand on est un mec. On n'ira pas dire à un noir qui dit «negro» qu'il est raciste.
Cela me rappelle une histoire. J'étais avec un groupe d'amis quand l'un deux alluma une cigarette. Alors je dis : «C'est stupide de fumer.». Évidemment il commença à m'insulter. Je l'avais quand même cherché. 2 min plus tard je sorti une cigarette de ma poche et la fuma. «C'est pas toi qui disait que c'était stupide de fumer ?» me répondit il. Voici ma réponse : «Je n'ai jamais dit que j'étais intelligent. Sauf qu'il n'y a aucun bénéfice à fumer.»
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