Montréal le 7 avril 2005
Je trouve qu’il s’agit d’un faux procès. Les vrais coupables sont les politiques, le vrai procès n’est pas celui d’une poignée d’agences mais plutôt celui d’un parti corrompu.
La conséquence la plus importante est la rupture du lien de confiance avec les annonceurs et aussi le public. Les agences font devoir redoubler d’efforts afin de rassurer leurs partenaires.
La mauvaise image perçue, va obliger les agences à adopter une attitude beaucoup plus sécuritaire dans leurs dépenses. Le risque peut être de tomber dans une hyper justification. Mais cela va permettre d’optimiser le processus de gestion des agences. L’orientation va être mise sur une meilleure gestion des dépenses et l’utilisation systématique d’outils de mesure de performance.
Les lois vont changer :
Une bonne chose pour tout le monde, va être de raffermir les lois en vigueur sur le financement des partis politiques. Pour les agences, cela veut dire, évoluer dans un cadre plus solide et honnête pour le bénéfice de tous.
Les amoureux de la communication:
Le débat éthique que peut susciter le scandale des commandites, peut avoir un effet positif sur l’éviction des « brebis galeuses » de l’industrie, place aux amoureux de la publicité.
Les actions à prendre :
Campagne de relation publique avec une implication du monde des affaires ainsi que du monde enseignement et étudiants, faire parler le monde.
Jean julien Guyot
Fondateur du blog IPUB.CA.CX
Étudiant au certificat de publicité de l’université de Montréal
1 commentaire:
Comme un peu tout le monde, je suit (de loin) le joli petit procés. Je me posais une question : «Pourquoi donc personne en parle et surtout Infopresse qui est quand même une référence dans le milieu».
J'observais et j'attendais de voir. Tout cela m'a amené une hypothèse de réponse. Pour savoir, rendez-vous lundi.
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