Zwouig ! Tiens, je viens de recevoir un nouvel email...

... mais qui cela peut-il bien être... encore de la maudite publicité... Grrrrrr ! ? Ah ! Faut croire que non ! C'est la newsletter d'Infopresse... celle du 8 mai 2006. Pour l'instant rien d'extraordinaire (vous pouvez en profiter pour aller vous faire un café, si vous pouvez m'en ramener un, vous serez bien aimable... merci). Qui dit newsletter d'Infopresse dit... (devinez !)... lecture immédiate.
Le deuxième article (en partant du haut) titré « L'herbe est-elle plus verte à Toronto (suite et fin)? » m'intrigue. Je ne perd pas un instant et je clique dessus (comme un grand)...
Je parcours l'article et j'ai failli tomber de ma chaise (chaise qui a failli tomber sur le chat invisible que je n'ai pas) en lisant « ...au Québec avec nos miettes... ». Faut que j'en sache plus.... Alors je lis tout les documents pdf (la lettre ouverte aux créatifs de Nicolas Massey, l'entrevue avec Martin Beauvais et les commentaires).
Je vous fait un copie collé de ces pdf... heu, tout compte fait, ça va lasser... alors je saute la tête la première dans le vif du sujet...

Premièrement, j'ai adoré l'idée de faire une rencontre avec que des créatifs... faut-il être un créatif ayant de la notoriété pour venir ? Dans le cas contraire ma petite personne se fera un plaisir d'y pointer le bout du nez... sauf si j'ai une contre indication du médecin.

Pour faire écho à « ... au Québec avec nos miettes... », je lis « Cependant, la réalité commerciale de notre marché nous freine lamentablement dans notre désir de dépassement. ». Je ne suis pas d'accord avec ça. Au contraire, je pense que c'est un tremplin pour être meilleur. J'ai l'impression qu'il y a une charte de la création publicitaire québécoise qui oblige tout les créatifs à dire au moins une fois dans leur vie les petites choses qui suivent : le Québec est un petit marché, les clients sont frileux, le Québec est ceci, est cela et patati et patata... (tiens, tout cela ça me donne envie de manger des patates)
Voilà, moi aussi je l'ai dit... et ça ne doit pas être la première fois.

Depuis environ l'année 2000 (date de mon arrivé sur le sol québécois), que ce soit un amateur de pub, un professionnel connu ou inconnu, un étudiant, peu importe où j'ai posé mes deux jambes, il y a toujours eu quelqu'un non loin de moi pour me souffler dans les oreilles que c'est la petitesse du territoire Québécois qui est la cause de tout les maux des créatifs ou de la publicité dite non créative. Ben voyons ! Les mauvais ouvriers critiquent toujours leurs outils (désolé, mais cela c'est souvent révélé être exacte). Vulgairement parlant, on s'en fou de savoir qui est responsable de quoi. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je préfère trouver des solutions que trouver des coupables. Il serait plus utile de prendre ce qui est considéré comme des inconvénients et d'en faire un avantage distinctif. Ce n'est pas ça, par hasard, le but d'un bon publicitaire... et surtout le job d'un créatif ? Pour moi, être créatif, c'est se creuser la tête (ou de se la cogner contre le mur... Aille ! Ouille ! ) à trouver des solutions originales, vendeuses, séduisantes... avec des contraintes. Un bon créatif, c'est de faire mieux avec plus de contraintes. Donc, en voyant la chose sous cet angle et bien, les créatifs québécois peuvent être bien meilleur... faut juste prévoir des casques et des murs plus solides.
Éduquer le client ? À cela je réponds sans hésiter un grand oui. Depuis que notre société est société, toute nouvelle chose entraîne un temps d'adaptation et une éducation. La nouveauté fait toujours peur, les habitudes rassurent.

Conclusion : Voulons-nous vraiment apporter du neuf ? Si tel est le cas et bien, il faut prendre nos seaux pour enlever l'eau et non passer par dessus bord.