Rachats et concentrations secouent la presse américaine, en pleine déroute face à la concurrence d'Internet, poussant de nombreux journaux à chercher leur salut dans un nouveau «journalisme citoyen», écrit par des lecteurs et témoins de la rue, comme les blogues d'Internet.
J'hallucine les même journaux qui il y a un an ou deux dénigrait les blogs. Ce genre de décision a du être pas mal difficile à faire passer auprès des journalistes. Je me demande quel est le point de vue des journalistes sur les blogs ? Oui j'ai bien lu des articles sur Internet et la presse traditionnelle la dessus. j'ai même rencontré des journalistes d'Infopresse quelques fois, mais aucun journaliste n'est venu donner son point de vue sur Ipub (c'est une invitation !!).
Les journaux essaient donc de se réinventer pour regagner des lecteurs. Créer des sites Internet ne suffit pas à financer une rédaction car ils ne rapportent que 7% des recettes publicitaires. Il faudra 30 ans pour qu'ils en rapportent 50%, selon l'analyste de Merrill Lynch, Lauren Fine.
Aussi de plus en plus de journaux misent sur ce qui a fait le succès des blogues, les contributions directes des lecteurs: ils ouvrent leurs colonnes à un «journalisme citoyen», amateur, bénévole, dans un mélange avec les professionnels appelé «pro-am».
Gannett, le premier groupe de presse américain (90 journaux dont USA Today) a décidé d'incorporer des commentaires de lecteurs et de blogues dans ses journaux, et de faire rédiger des articles spécialisés par des amateurs éclairés comme des ingénieurs retraités ou des avocats.
Plusieurs sites revendiquent ce journalisme non professionnel, comme Nowpublic, qui dit disposer de 31 000 «journalistes citoyens» dans 130 pays. Le site d'actualités de Yahoo! intègre désormais blogues et photos personnelles et CNN fait maintenant défiler en boucle des mails de lecteurs.
De quoi encore affaiblir le journalisme professionnel, notamment le journalisme d'investigation, peu compatible avec les exigences financières des actionnaires des journaux, s'inquiètent de nombreux professionnels.
Même les «nouveaux médias», qui très souvent se contentent de commenter les nouvelles rapportées par les médias classiques, craignent la mort des «vieux»: l'un des blogues les plus lus des États-Unis, le Huffington Post, vient de publier un appel à «sauver le journalisme américain».
VIA (AFP)
J'hallucine les même journaux qui il y a un an ou deux dénigrait les blogs. Ce genre de décision a du être pas mal difficile à faire passer auprès des journalistes. Je me demande quel est le point de vue des journalistes sur les blogs ? Oui j'ai bien lu des articles sur Internet et la presse traditionnelle la dessus. j'ai même rencontré des journalistes d'Infopresse quelques fois, mais aucun journaliste n'est venu donner son point de vue sur Ipub (c'est une invitation !!).
Les journaux essaient donc de se réinventer pour regagner des lecteurs. Créer des sites Internet ne suffit pas à financer une rédaction car ils ne rapportent que 7% des recettes publicitaires. Il faudra 30 ans pour qu'ils en rapportent 50%, selon l'analyste de Merrill Lynch, Lauren Fine.
Aussi de plus en plus de journaux misent sur ce qui a fait le succès des blogues, les contributions directes des lecteurs: ils ouvrent leurs colonnes à un «journalisme citoyen», amateur, bénévole, dans un mélange avec les professionnels appelé «pro-am».
Gannett, le premier groupe de presse américain (90 journaux dont USA Today) a décidé d'incorporer des commentaires de lecteurs et de blogues dans ses journaux, et de faire rédiger des articles spécialisés par des amateurs éclairés comme des ingénieurs retraités ou des avocats.
Plusieurs sites revendiquent ce journalisme non professionnel, comme Nowpublic, qui dit disposer de 31 000 «journalistes citoyens» dans 130 pays. Le site d'actualités de Yahoo! intègre désormais blogues et photos personnelles et CNN fait maintenant défiler en boucle des mails de lecteurs.
De quoi encore affaiblir le journalisme professionnel, notamment le journalisme d'investigation, peu compatible avec les exigences financières des actionnaires des journaux, s'inquiètent de nombreux professionnels.
Même les «nouveaux médias», qui très souvent se contentent de commenter les nouvelles rapportées par les médias classiques, craignent la mort des «vieux»: l'un des blogues les plus lus des États-Unis, le Huffington Post, vient de publier un appel à «sauver le journalisme américain».
VIA (AFP)
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