Voici un texte qui s'éloigne de beaucoup de la ligne éditoriale d'ipub.ca.cx. Cependant, ce texte parle d'une cause qui me tient particulièrement à coeur et une des raisons qui ont fait que je m'intéresse au droit
Après avoir connu l’affaire Christian Ranucci, soit un jeune homme sans histoires, arrêté et passe aux aveux en 1974 pour le meurtre d’une enfant dans la région de Marseille. Ce dernier, revenant sur ses aveux, prétend avoir subi des pressions et l’on constate de nombreuses irrégularités quant au déroulement des interrogatoires et de l’instruction. Défendu par Maître Le Forsonney, collaborateur de Maître Lombard, Ranucci refuse toute stratégie de défense visant à lui faire éviter la peine capitale et clame sans répit son innocence. Condamné à mort, il se voit refuser la grâce présidentielle. Il est guillotiné le 28 juillet 1976, lançant à l’adresse de ses avocats en guise de dernière volonté : « Réhabilitez-moi » et après avoir lu L’Abolition, de Robert Badinter, je ne peux que me réjouir d’apprendre par l’ordre des avocats de Paris , membre de l'AIAD, l’inscription de l’abolition de la peine de mort dans la Constitution, 25 ans après la promulgation de la loi interdisant la peine de mort
Lundi 19 février 2007, les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, à 828 voix pour et 26 voix contre, ont intégré un nouveau texte dans la Constitution française qui dispose que « nul ne peut être condamné à la peine de mort » permettant à la France de ratifier le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations- Unies et surtout par le fait que le Barreau de Paris, membre de l’AIAD entend poursuivre ce combat et oeuvrer sans relâche pour l’abolition universelle de la peine capitale.
Lectures suggérées
- Wikipédia : ICI
- Le Pull-Over Rouge par Gilles Perrault
- L'Abolition, par Robert Badinter
- L'Affaire Christian Ranucci
Lundi 19 février 2007, les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, à 828 voix pour et 26 voix contre, ont intégré un nouveau texte dans la Constitution française qui dispose que « nul ne peut être condamné à la peine de mort » permettant à la France de ratifier le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations- Unies et surtout par le fait que le Barreau de Paris, membre de l’AIAD entend poursuivre ce combat et oeuvrer sans relâche pour l’abolition universelle de la peine capitale.
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- L'Affaire Christian Ranucci
Merci à Jean-Julien Guyot pour son aimable autorisation.
2 commentaires:
Il y a un truc qui m'a toujours fasciné dans cet aspect « peine de mort ». Mise en situation.
Imaginons un crime odieux, comme une personne tuant un enfant ou le violant (pas très joyeux ça :P). Ça commence mal. Sans crier garde, la justice rattrape ce méchant personnage et il se retrouve derrière des barres de fer. Le temps étant ce qu'il est, il avance. Tient ! Le criminel a pu sortir de ça geôle bien avant la fin de son temps. Comble de mal chance, cet andouille repart sur la voie du crime et augmente la dose : deux cadavres juniors. Zut ! Bête comme il est, il repart en prison et cette fois-ci, la communauté en veut pour son argent : « Toi, du con, tu ne ressortiras plus jamais ». Jamais vous dites ? Bah, faut croire que cette hurluberlu est très doué puisqu'il ressort. La prison lui donne t'-elles des ailes ou quoi ? Il remet ça est triple la donne (bon d'accord, je sais qu'on est un peu à l'étroit sur la planète, mais ce n'est quand même pas une raison).
Cette histoire est une fiction. Par contre, comme vous le savez tous, c'est aussi une réalité de la vie. Être pour ou contre la peine de mort, chacun son truc. Il s'avère que je n'ai pas l'impression qu'une personne ou société peu se donner le droit de vie ou de mort sur une autre... mais cela n'engage que moi.
Juste pour vérifier si je ne suis pas extraterrestre :P, vous n'avez pas l'impression que dans cette histoire fictif rejoignant la réalité, il n'y aurait pas comme un truc de bizarre ? Fascinant, non ?
Merci pour ton commentaire Norbert. J'aimerais préciser, après avoir discuté de la peine capitale avec mon prof, le Bâtonnier, que la peine capitale n'est pas la solution. Il y a au départ un échec collectif à cet individu (fictif ou non). Nous aurions pu comme société lui offrir un assistance par des programmes sociaux, si nous avions pu déceler son problème avant. Il existe des programmes pour des problèmes de jeu, d'alcool, de violence conjugale, pourquoi il n'en existe pas pour précisément pour la pédophilie, alors que nous savons tous que ce problème existe. Nous fermons les yeux et nous croyons que le problème se règlera si on exécute chaque criminel, un à la fois...
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