L’importance des méthodes traditionnelles?

Quoi de mieux, pour lancer une série d’articles pensée par 2 collègues, que de mettre de l’avant une opposition entre ces 2 personnes?

C’est suite à une discussion avec Kim que nous avons jugé intéressant d’écrire quelque chose sur le sujet qui va suivre.

D’abord une petite introduction. Kim est directrice artistique pour notre agence qui se nomme Mikimya. Quant à moi, j’agis au niveau de la stratégie et de la gestion. C’est amusant car l’une défends le web et l’autre l’imprimé. Bon… pas dans tous les cas, je l’avoue!

Lorsqu’il est question des méthodes pour l’aspect du design par contre, il est clair que j’écoute beaucoup plus que je ne parle.

Selon ma collègue, malgré tout l’engouement que nous pouvons observer depuis quelques années pour le design assisté de logiciels, il est important de pouvoir également travailler selon les méthodes traditionnelles. En effet, griffonner, gribouiller, esquisser sont des termes qui devraient encore figurer parmi le vocabulaire des designers.

Le produit d’un design devrait d’abord être le fruit d’une réflexion qui débute sur une feuille de papier. Combien de fois a-t-on pu voir en effet, un designer barbouiller ses idées dans un petit carnet qui ne le quitte jamais?

Ce sont là, selon Kim, les méthodes qui devraient être adoptées pour obtenir un produit complet.

Malgré tout, je considère que les logiciels de design peuvent agir à titre de catalyseurs pour bien des artistes, leur montrant ainsi un chemin accessible. Chemin qu’ils n’auraient peut-être pas eu le courage d’emprunter sans cet élément facilitateur.

Toutefois, Kim se demande souvent comment nous pouvons expliquer que le design ne soit plus pratiqué selon les méthodes traditionnelles par tous et chacun. Pratiqué de la façon dont il était enseigné avant que des ordinateurs ne se mettent à pousser un peu partout.

L’accessibilité aux logiciels de design permettent un certain raccourcie pour bien des gens et donnent l’illusion de maîtriser un art bien plus complexe qu’il n’y paraît. « En effet, ce n’est pas parce que l’on maîtrise les bases de Photoshop ou d’Illustrator que l’on peut se proclamer designer », affirme parfois Kim.

Voilà une dualité intéressante pour deux associées dirigeant la même agence de communications!

Est-ce que toutefois nous pouvons affirmer que les choses sont appelées à changer? Vivrons-nous un retour aux sources dans un futur rapproché qui permettra aux designers de s’équiper des bonnes méthodes de travail? C’est une question de vision sans doute…

Aurélie & Kim

2 commentaires:

Jean-julien Guyot a dit...

La machine aussi brillante soit elle est dèjà le fruit du génie humain. Selon moi la machine et/ou le logiciel ne sont que des outils stériles tant que le créateur n'est pas passé auparavant par la création mécanique et rudimentaire du papier crayon.

Ca me rappelle la conférence de Martin Ouellette :
http://infopub.blogspot.com/2007/09/agence-provokat-grafika-et-le-web.html

Anonyme a dit...

En effet, Julien Tessier a été l'un des premiers partenaires de travail (à distance) dans les débuts de Mikimya ! Je l'ai également croisé à Québec (il y a de cela longtemps) et nous nous parlons toujours par courriel aujourd'hui. Il nous a permis, en quelque sorte de réaliser des contrats a l'extérieur du Pays.

:) Merci pour vos commentaires.

 

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