Facile: la Chine.
Le nombre d'internautes chinois (221 millions) aurait ainsi cru de 61 %, soit dix fois plus vite qu'aux Etats-Unis, depuis début 2007, où ils n'étaient encore que 137 millions, selon les statistiques nationales. Selon BDA China Ltd., une entreprise technologique de Pékin, "cette croissance va se poursuivre". BDA China Ltd. estime que le nombre d'internautes devrait croitre en moyenne de 18 % par an, pour atteindre 490 millions de personnes en 2012, soit plus que l'ensemble de la population américaine.
TOUTEFOIS :
- La proportion d'utilisateurs par rapport à la population totale – 16 % en Chine – reste toutefois inférieure à la moyenne mondiale, qui s'établit à 19,1 %, et loin du taux de pénétration américain qui s'élève à 75 %.
- La Chine, freinée par ses réticences à libéraliser entièrement le Web, est également en retard sur les Etats-Unis et des pays comme la Corée du Sud en matière de commerce en ligne.
Mais le boom de l'Internet a d'ores et déjà produit de nombreuses "success stories" : le site de jeux en ligne tencent.com ou le moteur de recherche baidu.com sont aujourd'hui de redoutables adversaires pour la concurrence étrangère. Un des secteurs les plus dynamiques et les plus populaires est le partage de vidéos, certains sites revendiquant pas moins de 100 millions de visiteurs par jour, c'est-à-dire autant que l'audience des plus grandes chaines de télévision d'État.
Dans cet environnement extrêmement porteur, les usagers et les investisseurs doivent néanmoins composer avec les réticences de Pékin à libéraliser entièrement une technologie parfois perçue comme une menace. En mars, le gouvernement a ainsi déclaré qu'il fermait 25 sites de vidéos et en sanctionnait 32 autres pour avoir violé les nouvelles lois contre les contenus à caractère pornographique, ou représentant une menace pour la sécurité nationale.
Si Pékin promeut aujourd'hui l'usage d'Internet pour le commerce et l'éducation, les autorités s'évertuent toujours à rendre inaccessibles les contenus jugés sensibles. Des internautes ont été emprisonnés pour avoir alimenté des blogs critiques à l'égard du pouvoir, et certains sites étrangers sont purement et simplement interdits. Récemment, l'accès à des sites comme YouTube.com, qui proposaient des vidéos sur les émeutes au Tibet, a été bloqué. via.
Le nombre d'internautes chinois (221 millions) aurait ainsi cru de 61 %, soit dix fois plus vite qu'aux Etats-Unis, depuis début 2007, où ils n'étaient encore que 137 millions, selon les statistiques nationales. Selon BDA China Ltd., une entreprise technologique de Pékin, "cette croissance va se poursuivre". BDA China Ltd. estime que le nombre d'internautes devrait croitre en moyenne de 18 % par an, pour atteindre 490 millions de personnes en 2012, soit plus que l'ensemble de la population américaine.
TOUTEFOIS :
- La proportion d'utilisateurs par rapport à la population totale – 16 % en Chine – reste toutefois inférieure à la moyenne mondiale, qui s'établit à 19,1 %, et loin du taux de pénétration américain qui s'élève à 75 %.
- La Chine, freinée par ses réticences à libéraliser entièrement le Web, est également en retard sur les Etats-Unis et des pays comme la Corée du Sud en matière de commerce en ligne.
Mais le boom de l'Internet a d'ores et déjà produit de nombreuses "success stories" : le site de jeux en ligne tencent.com ou le moteur de recherche baidu.com sont aujourd'hui de redoutables adversaires pour la concurrence étrangère. Un des secteurs les plus dynamiques et les plus populaires est le partage de vidéos, certains sites revendiquant pas moins de 100 millions de visiteurs par jour, c'est-à-dire autant que l'audience des plus grandes chaines de télévision d'État.
Dans cet environnement extrêmement porteur, les usagers et les investisseurs doivent néanmoins composer avec les réticences de Pékin à libéraliser entièrement une technologie parfois perçue comme une menace. En mars, le gouvernement a ainsi déclaré qu'il fermait 25 sites de vidéos et en sanctionnait 32 autres pour avoir violé les nouvelles lois contre les contenus à caractère pornographique, ou représentant une menace pour la sécurité nationale.
Si Pékin promeut aujourd'hui l'usage d'Internet pour le commerce et l'éducation, les autorités s'évertuent toujours à rendre inaccessibles les contenus jugés sensibles. Des internautes ont été emprisonnés pour avoir alimenté des blogs critiques à l'égard du pouvoir, et certains sites étrangers sont purement et simplement interdits. Récemment, l'accès à des sites comme YouTube.com, qui proposaient des vidéos sur les émeutes au Tibet, a été bloqué. via.
1 commentaire:
Salut,
j'aimerais mettre la main sur le full pdf (site bda). As-tu accès? Connais-tu quelqu'un qui pourrait nous le donner?
Merci Jean-Julien
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