Un article troublant du magazine The Economist, à la page 67-69, édition du 18 au 31 décembre 2004, mentionnant qu’on tuaient des journalistes au Nigéria.
Le journal "Punch" a été banni de la circulation du mois de juin 94 au mois d’octobre 95, car les bureaux ont été fermés par la police. C'était chose courante durant la dictature du sanguinaire Sani Abacha lors de son règne au Nigéria entre 1993 à 1998. Des journalistes on été arrêtés, torturé, les articles saisis et les bureaux brûlés.
D’autres journalistes ont appris à survivre dans ce monde de terreur et de jeu du chat et de la souris... La liberté de presse qui n’est pas acquise dans tout pays… les pays colonisés ont la chance d’être informés.
L’expansion rapide de la technologie, comme pour les radios et autres équipements devenant moins dispendieuse a pour effet de stimuler une croissance rapide de micro-stations. “The World Association of Community Radio Broadcasters” qui en 1990 avait 1200 membres en a plus de 3000 aujourd’hui. On en retrouve maintenant entre 10 000 à 15 000 à travers le monde, mais la moitié provient de pays pauvres.
Un transmetteur qui diffuse d’un kilomètre ou à un mile (il y a une différence…) coûte 2000$ US. Pour 100 Km (62 milles) entre 20 000 à 40 000 $ USD.
Les pauvres eux se contentent de s’acheter des piles à 20 cents pour 6 heures d’écoute, c’est comme ça que les familles et ami(e)s apprennent sur ce qui s’est passé mondialement.
La compagnie de téléphone qui a le monopole, prend plus de 3 semaines pour installer une ligne, même plus que ça et charge des prix exorbitants. L’éditeur du journal “Punch” M. Ishiekwene est content de la technologie et du nouveau gouvernement… “La liberté n’arrive pas sur un plateau d’argent, il faut la mériter”, dit-il.
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