Tout le monde le connaît. Suffit de regarder dehors pour le voir à chaque coin de rue. De toutes les couleurs, il est. Et aussi de toutes les tailles (verticales comme horizontales). Ceux qui travaillent en marketing le connaissent fort bien. Je le préfère au féminin. Question de point de vue. Divisé et redivisé en groupe et sous-groupe. Il n’y en a pas un de semblable. Il est évolutif et jamais comme celui d’hier. Il constitue le centre de toute société industrialisée (principalement). Cette bête bizarre, c’est moi, c’est vous, c’est eux. Dans mon jargon, on appelle cela un consommateur. Comment savoir si on est cette créature ?
Je dirais que c’est un animal à deux pattes. Quatre si on compte les bébés. Trois en considérant la canne des personnes agées comme une jambe. Il arrive même qu’il peut être sur deux roues. Ce qui confère à cette bête le statut de consommateur, c’est qu’elle a des besoins (autres que ceux destinés aux toilettes). Certains besoins sont parfois d’ordre pratique d’autres sont plus émotionnels. Je vous réfère à l’article de brandmaker «Chronique livre : pourquoi nous achetons – la science des achats». Un annonceur est donc un consommateur. À la vue de certaines publicités, je me demande si l’annonceur regarde ce qui lui sert à faire de la promotion. Il faudrait obliger chaque annonceur à rester enfermé pendant quatre heures dans une salle et l’obliger de regarder ses propres publicités. Je m’imagine bien le directeur de Canadian Tire en train de regarder son huile ou son essuie glace pendant 240 minutes. Cela équivaut à 480 fois la même pub en boucle (ou 960 fois si c’est un 15 secondes). Pensez-vous qu’il se précipitera au magasin faire un achat ? Pour finir en beauté, voici une vidéo présentant assez bien la notion de monde à l’envers avec humour.
ÇA VA RIRE si tu clic dessus
3 commentaires:
Et bien pour tes pintes d'huile, peut-être que le consommateur va aller à une station service avec service, remplissage, vérification d'huile... que le commis va peut-être dire que le véhicule à besoin d'huile... on ne se salit pas... le service est offert au même prix que le litre d'huile. (J'attends ta réponse...)
Celui qui va allez au magasin et bien il va peut-être faire son changement lui même au 3, 6 mois ou 5000km. La il va avoir plus de choix juste qu'à l'huile synthétique... etc... Canadian Tire démontre un message en 3D la performance de son huile par temps froid... La station service est limitée et n'a probablement que du 5w30, 10w30, 10w40 etc... au logo de la station... plus limité dans le choix...
Reste que le "Bug Wash" rouge est là pour différentier avec celui de l'hiver...
Le fameux voisin est là pour rester longtemps... (de quoi rendre les "Desesparate Wives" jalouses du mari et sa femme va lui dire d'arrêter d'aider les voisines...)
Je veux bien donner ma réponse mais c'est quoi la question exactement ?
Personnellement, je ne supporte pas qu'un pompiste vienne me mettre mon essence. Je suis encore capable de remplir un reservoir sans m'en mettre partout (ça m'arrive d'en faire tomber). De même pour l'huile.
J'ai toujours acheté mon huile à des stations et j'ai jamais eu de problème... à part la fuite d'huile dû à un trou ou la batterie HS (Hors Service).
Au fond, si on prend soin de sa voiture quotidiennement, on n'a pas besoin de tout ces tralala d'huile. Si ça continue, on aura de l'huile à savoir de fraise. Oups, je viens peut-être de leur donner une idée.
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