LE MESSAGE DU NORBERT : c'est libre

Du vinyle un peu partout, des écrans au-dessus de nos têtes, des panneaux rétro-éclairés le long des quais, des autocollants sous nos pieds… et voilà l’espace publicitaire de la station de métro Berry UQAM surchargée qu'on me dit. Ah bon ?! Il y a sûrement moyen de trouver d’autres places. Ma petite tête me dit d’aller voir cela de plus près. Le vide sur les trucs inconfortables pour les fesses (ou chaises). Le plafond toujours aussi blanc et non «publicisé». Le petit gouffre, où passe l’attraction principale des stations de métro, continue d’être électrique et vierge. Le jour de ma visite, il n’y a aucune affiche géante au-dessus des panneaux publicitaires et rien au sol… mais cela s’est déjà vu. Certains esprits forts iraient sûrement me dire : « Andouille Norbert, c’est bien beau ton plafond mais tu as vu à quelle hauteur il est ? Tu crois peut-être que le monde se promène en regardant en l’air ?». Avec un peu d’imagination il est bien plus facile qu’il y paraît d’inciter le monde à regarder en haut. Par exemple, une flèche avec d’écrit en dessous «Regardez en l’air». L’autre magnifique place pour mettre de la pub est juste devant mes yeux quand j’attends le métro : la rame de métro elle-même. Je dénombre trois zones au niveau de la rame : les bords intérieurs et entre les deux voies. Zone dangereuse ? Impossible ? Trop chère ? Peut-être. Je ne suis pas assez bien placé pour le savoir. Par contre, ce n’est pas parce que c’est impossible aujourd’hui que ça le sera demain. On a souvent l’air d’un con quand on dit que c’est impossible et que plus tard quelqu’un d’autre réussit à le faire, non ? Je peux conclure en disant qu’il reste de la place. Évidemment ce n’est pas une raison pour y mettre n’importe quoi. À vous la parole…