«Vous allez tout droit au moulin vous prenez le chemin de terre et vous y êtes» Monte dans la voiture. Va tout droit. Je vois pas sa saleté de moulin et encore moins son chemin de terre. Par contre, je tombe sur un embranchement. Bon ! Je prends à gauche ou à droite ? Je redemande ma route. «Prenez à gauche, au moulin prenez le chemin de terre». Évidemment, maintenant je me promets de retourner voir le premier campagnard et le noyer dans sa mare à canards. Il n’aurait pas pu me dire qu’il y avait un embranchement et de prendre à gauche (andouille !). Que je sache, un appareil photo autour du cou et un short en plein juillet ca fait assez touriste (la prochaine fois je collerais une étiquette sur mon front). Ce n’est pas fini, ça ne fait que commencer. Je scrute tout autour de moi à la recherche du moulin. Non connaisseur de la région et naïf, je cherche un moulin style moulin à vent. Genre de moulin qu’on peut voir en Hollande. C’était une grossière erreur de ma part. Son moulin était sur un tas de ruines. Pas d’ailes et encore moins de toit. Ça ressemblait plus à un tas de cailloux. Là, c’est sûr, c’est direct dans la porcherie (il y a en des porcs en Bretagne… je parle des animaux) que le fermier finira. Je lui demande pas un plan détaillé du coin mais qu’il prenne un peu en considération le fait que je ne connaisse pas la région et aussi les termes propres des habitants du coin. Plus proche d’aujourd’hui, je demande des conseils sur le langage web (genre code html, ftp etc…). L’aide arrive rapidement sauf que j’avais l’impression de lire du chinois plus qu’autre chose. Aider c’est bien, utiliser un language que le néophyte puisse comprendre c’est mieux. Je ne lui demande pas d’aller jusqu’à me dire de brancher l’ordinateur et d’appuyer sur «on». En communication, c’est le jargon entre spécialiste et sinon une petite traduction en langage clair pour les non-initiés. À vous la parole…
3 commentaires:
cela va te faire sauver une fortune...
http://www.ivaluehost.net/tutorials.php
http://www.canaca.com/canaca_democenter/
On croirait entendre une annonce de Clarica, celle où le conseiller vulgarise ce qui est en train de se passer.
effectivement il faut IDÉALEMENT se mettre au même niveau que l'autre afin de mieux le comprendre mais aussi mieux communiquer avec lui. Un pré-requis est aussi d'aller rechercher son attention et de la maintenir le plus longtemps possible jusqu'au bout du message.
Il arrive que le message passe comme un écho vide (ca y est je fais de la poésie...), à ce moment la les ressources doivent être cherchées ailleurs et le messager doit revoir sa méthode de communication.
Publier un commentaire