un livre qui illustre le scandale des commandites - Auteur : Robin Philpot Prix : 19,95 $ L'entrevue avec Robin Philpot Écoutez l'extrait >>
Le dicton populaire veut que la vérité choque et on n’aura jamais si bien dit à propos de ce livre. Canadien anglais d’origine, Robin Philpot a adopté le Québec il y a plus d’un quart de siècle. Quand il a demandé à des acteurs importants de la victoire du NON de lui parler de leur rôle lors du référendum de 1995, ceux-ci ne se sont pas doutés de ses convictions souverainistes. Tel un Michael Moore, il a obtenu les confidences étonnantes de Brian Tobin, concepteur et organisateur du mal nommé love-in du 27 octobre 1995, de l’ineffableSheila Copps, qui souhaitait « écraser » les souverainistes, de John Rae, responsable des affaires politiques de Power Corporation et homme à tout faire de Jean Chrétien, de James Blanchard, ancien ambassadeur américain au Canada et de plusieurs autres. De leurs témoignages ressort un mot d’ordre : la fin justifie les moyens. Ces fédéralistes sans scrupule n’ont pas hésité à bafouer la démocratie de façon éhontée. Ils ont contrevenu à la loi référendaire, dépassé largement la limite de dépenses permises du comité du NON, accéléré le processus de naturalisation d’immigrants, dont celle du présumé terroriste Al Rauf Al-Jiddi, et incité à peu près n’importe qui à voter. Le référendum de 1995 prouve hors de tout doute que le Canada, pays issu de l’Empire britannique, ne mérite pas sa réputation de pays démocratique. Le 30 octobre 1995, quelque 54 000 voix ont fait la différence entre le OUI et le NON. Si les tenants du NON et, surtout, l’État fédéral et des Canadiens de l’extérieur du Québec n’avaient pas triché, le OUI aurait gagné. Heureusement, ce n’est que partie remise. Il y aura un autre référendum. Mais que les forces du OUI se le tiennent pour dit, le Canada ne jouera pas davantage franc-jeu.
Le dicton populaire veut que la vérité choque et on n’aura jamais si bien dit à propos de ce livre. Canadien anglais d’origine, Robin Philpot a adopté le Québec il y a plus d’un quart de siècle. Quand il a demandé à des acteurs importants de la victoire du NON de lui parler de leur rôle lors du référendum de 1995, ceux-ci ne se sont pas doutés de ses convictions souverainistes. Tel un Michael Moore, il a obtenu les confidences étonnantes de Brian Tobin, concepteur et organisateur du mal nommé love-in du 27 octobre 1995, de l’ineffableSheila Copps, qui souhaitait « écraser » les souverainistes, de John Rae, responsable des affaires politiques de Power Corporation et homme à tout faire de Jean Chrétien, de James Blanchard, ancien ambassadeur américain au Canada et de plusieurs autres. De leurs témoignages ressort un mot d’ordre : la fin justifie les moyens. Ces fédéralistes sans scrupule n’ont pas hésité à bafouer la démocratie de façon éhontée. Ils ont contrevenu à la loi référendaire, dépassé largement la limite de dépenses permises du comité du NON, accéléré le processus de naturalisation d’immigrants, dont celle du présumé terroriste Al Rauf Al-Jiddi, et incité à peu près n’importe qui à voter. Le référendum de 1995 prouve hors de tout doute que le Canada, pays issu de l’Empire britannique, ne mérite pas sa réputation de pays démocratique. Le 30 octobre 1995, quelque 54 000 voix ont fait la différence entre le OUI et le NON. Si les tenants du NON et, surtout, l’État fédéral et des Canadiens de l’extérieur du Québec n’avaient pas triché, le OUI aurait gagné. Heureusement, ce n’est que partie remise. Il y aura un autre référendum. Mais que les forces du OUI se le tiennent pour dit, le Canada ne jouera pas davantage franc-jeu.
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