LE MOT DIT NORBERT : mot, maux

Un philosophe chinois qui a vécut il y a 2500 ans. C'était aussi un ministre très écouté (de nos jours c'est beaucoup moins juste) et très contredit de son vivant. Je vous présente monsieur Confucius. On ne peut pas dire qu'il a mal vieilli (comme du bon vin... c'est avec l'âge que c'est meilleur). Le personnage n'est pas forcément connu (je ne l'ai jamais croisé dans les rues de Montréal), par contre ce qu'il avait pu dire (je n'étais pas présent pour savoir si c'est bien lui ou un de ses multiples disciples), c'est une autre histoire. En faisant un petit sondage autour de moi, sans l'ombre d'un doute, je pourrais affirmer que pratiquement tout le monde connait une de ses réflexions. C'est surtout une phrase très connu des publicitaires. Une phrase simple, au combien bien pratique : «Une image vaut mille mots». Oh que c'est jolie ! Je lis la phrase jusqu'à que se soit la phrase qui me lit et comme par magie, je constate un double sens. Hé oui ! Il faut toujours compliquer ce qui est simple. Le sens premier utilisé par le commun des mortels, je le résume ainsi : «Attends deux secondes, je vais te faire un croquis et tu vas mieux comprendre.». Rien de bien sorcier et de neuf. On passera sur le fait que cette même image vaut peut-être mille et un mots ou neuf cent quatre vingt dix neuf mots. Là dessus, on se comprend. Maintenant, je reprends la petite citation et je la tourne dans l'autre sens : un même image peut avoir plusieurs significations différentes. Je constate que c'est cette version qui est souvent négligée. Je ne sais pas si je vous apprend quelque chose mais il serait quand même bon de le dire (ou redire): la communication visuelle est une chose qui s'apprend au même titre qu'écrire. C'est un code, un langage avec ses particularités, ses régles. Le plus belle exemple est la signalisation routière. Le visuel n'a pas de verbe, de sujet, de complément d'objet direct, d'antithèse... c'est des couleurs, des formes, des lumières, des angles de vues, des montages. On commence par gribouiller sur du papier avant de savoir écrire et après... il suffit de regarder autour de soi.
Signé : un amoureux de la communication visuelle qui défend sa patate au four.

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