Qui est mademoiselle Publicité ? Une blonde, une rousse, une brune ou tout cela à la fois ? Si je prend un dictionnaire, une encyclopédie ou encore internet, j'aurais sûrement une définition qui en sortirait... et même plus qu'une. Mais franchement, une définition foutu noir sur blanc, terne, sans vie et sans âme, est-ce la vrai définition, comme on la voit au quotidien ? En ce qui me concerne, je préfère le parallèle entre publicité et être humain... plus fun et plein de belle découverte.
Mademoiselle Publicité est partout. Les critiques sur elle, sont inonbrables.... la pauvre. Mes oreilles ont entendu beaucoup de chose à son sujet... dont certain commentaire récurant. Ce qui me siffle encore aux oreilles c'est cette aberration : la pub est partout. Même les hommes et femmes de métier la trouve encombrante. Désolé pour toi Publicité, tu es trop visible, tu dois prendre des vacances, fuir loin, très loin d'ici... plus personne veut de toi, même tes créateurs. Mademoiselle Publicité, tu es le mal incarné, le diable personnifié, la créature de... de... l'homme. Oups ! Mais ! Mais, c'est notre invention. Qui sommes nous pour renier notre propre invention, des monstres ou quoi ? Suis-je un montre ? Non, je ne le veux pas. Reviens Publicité, je m'excuse, je ne voulais pas t'insulter, ce n'est pas de ta faute. Je t'en conjure, reste avec nous, tu as même le droit d'être encore plus présente. Je vais te défendre contre vent et marée.... heu, quoique, peut-être pas exagérer. Houla ! On va croire qu'une enclume m'est tombé sur la tête (oui, si je compte celle à ma naissance, mais bon, je vais passer ce chapitre, cela risque de lasser).
Et oui, Publicité, tu es comme un chien et son maître : un miroir. Les anti-pub, disent beaucoup de mal sur toi. Faut pas leur en vouloir, ils ne font que chercher un coupable à tout leurs problèmes. Pire encore, ces mêmes anti-pub t'utilise : un sticker de collé par-là, un livre de noirci par-ici, une conférence criée là-bas, un flyer qui vole au vent ailleurs etc... La petite cerise sur le gâteau, mademoiselle Publicité, tu es pire que être partout, tu es le symbole d'une société dite de consommation. Comment ça ? Publicité n'a jamais obligé quiconque à acheter quoique ce soit ! À croire que mademoiselle Publicité, s'amène dans notre salon, sort du téléviseur, nous arrache les vêtements (oups ! Là, je m'égare), nous met un couteau sous la gorge et elle crie de tout son coffre : « Tu vas acheter ça, sinon, je te tue ! ». Gloups ! Bon, réveillez-vous donc un peu et acceptez le fait que vous êtes naïf et qu'on doit vous dire quoi manger, quoi boire... tout simplement, parce que vous êtes incapable de penser par vous même.
Blâmez donc Publicité si cela vous empêche de vomir mais ouvrez quand même les yeux sur la réalité :
Je vous dit deux bouteilles pour 5 $ alors qu'une c'est 3 $, c'est qui, qui vous demande de prendre les deux bouteilles ? Non ce n'est pas la pub, ce n'est pas la société de consommation (comme certain se font un plaisir de le dire), ce n'est pas le capitalisme (comme d'autre s'imagine), c'est belle et bien une et une seule personne (deux si on a un couple, peut-être cinq si les parents sont devant la bouteille, sept si on compte le chien, huit avec l'homme invisible) : la personne qui se retrouve devant la bouteille.
Publicité ne fait qu'une est une seule chose : exploiter nos propres peur (par exemple, les assurances), nos propres défauts, notre envie de paraître bien, notre goût à être comme une star, comme la tendance, comme les amis(es), notre envie de paraître mieux que le voisin (tu as la BMW cinq vitesses alors je vais prendre la BMW neuf vitesses).... ni plus, ni moins, mademoiselle Publicité ne fait que ce que nous faisons au quotidien : donner une illusion de nous même à ceux qui nous entoure.
Avis de recherche : Si par hasard, quelqu'un croise monsieur Capitalisme, téléphonez moi, j'aurais deux mots à lui dire. Il paraît que c'est lui la cause de tout nos soucis sur cette boule bleue.